Sous une belle journée ensoleillée, les vallons de la Meije se sont dévoilés aux 5 Mousquetons ce samedi 29 mars. Que de bonnes conditions réunies pour tracer de belles lignes !
J’ose le dire… certains ont dessiné des zigzags, plus ou moins contrôlés, avant d’arriver à exposer quelques beaux déhanchés. Étaient présents dans ce groupe (de très bons skieurs!) : Allan, Georges, Bruno, Sylvie, Denis, Sébastien, Jean Luc et moi (Lucie).
Ses glaciers, son grand pic et son râteau, très réputés… cette grande dame aux airs provocateurs révèle de nombreux pouvoirs de séduction.
Et bien oui, avouons le. Nous sommes tombés dans son piège. Les magnifiques paysages de la Meije nous tendent les bras. Comment résister à l’appel de ces montagnes, de ces frissons du vent et de ce lointain horizon…
Là où l’homme veut à tout prix dompter la neige, ici la nature et le naturel de ses pistes sont encore très présents. Et ça fait du bien ! Un domaine hors piste qui monte jusqu’à 3600 m d’altitude. Là haut, pas besoin de maisons encordées de ballons pour voyager. Si elle a pas les chevilles qui gonflent, la Meije, avec tout ces propos c’est qu’elle est vraiment exigeante. D’ailleurs elle l’est, par son niveau de ski demandant une pratique avertie. Que de bosses à contourner… mais pour travailler ses virages c’est ce qu’il y a de mieux. Mais c’est également sur un versant ludique que la Meije nous a charmés. Pas de bol tir fesse en panne !! Mais heureusement une dameuse, au détour d’un chemin, avance sur un rythme assez tranquille, pour amener les skieurs à un fil neige très important ; celui qui nous conduit au point culminant de la station, les fameux 3600m d’altitude. Le jeu n’était pas compliqué. Attraper la corde accrochée à la grosse machine, puis se laisser glisser. Une belle balade, ou pour une fois on ne se retrouve pas tout seul face à la perche. Ici on peut discuter avec ses voisins de gauche ou de droite, de devant et de derrière.
Il ne faut pas oublier la petite parenthèse géographique et historique. Située dans le massif de l’Oisans, entre les Hautes Alpes et l’Isère, en bordure ouest du massif des écrins, La Meije domine. Elle fût le dernier sommet des Alpes à être gravi par un français !!! Vive le chauvinisme. Elle domine le village de la Grave, lui aussi emprunt d’histoire, d’un passé d’alpiniste dont il a gardé les traces.
Une journée conviviale remplie d’humour, de belles chutes (Ah celles ci faut pas les oublier), et de quelques maux par ci par la. Mais également de l’inquiétude répétée pour les paires de clefs de voiture… parfois bien cachées mais finalement retrouvées ! Merci pour cette journée qui pour sur est à refaire l’année prochaine.
Lucie